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"J'espère que mes paroles à Ratisbonne pourront encourager un dialogue positif entre les religions"


Article publié le 20 Septembre 2006
Par
Source : LE MONDE.FR
Taille de l'article : 252 mots

Extrait : Synthèse des déclarations du pape Benoît XVI prononcées lors de l'audience générale du Vatican du mercredi 20 septembre, au cours de laquelle il est revenu sur ses propos controversés sur l'islam."Chers Frères et Sœurs, Je voudrais évoquer aujourd'hui mon voyage pastoral en Bavière, mon pays natal, rendant grâce à Dieu qui a permis cette visite et remerciant également les personnes qui y ont travaillé avec dévouement.Ce voyage n'a pas été seulement un retour sur le passé, mais aussi une occasion providentielle pour regarder avec espérance l'avenir.

[Modificato da Justee 08/10/2006 16.07]

[Modificato da mioooo 23/02/2007 17.55]

"J'espère que mes paroles à Ratisbonne pourront encourager un dialogue positif entre les religions"


Article publié le 20 Septembre 2006
Par
Source : LE MONDE.FR
Taille de l'article : 252 mots

Extrait : Synthèse des déclarations du pape Benoît XVI prononcées lors de l'audience générale du Vatican du mercredi 20 septembre, au cours de laquelle il est revenu sur ses propos controversés sur l'islam."Chers Frères et Sœurs, Je voudrais évoquer aujourd'hui mon voyage pastoral en Bavière, mon pays natal, rendant grâce à Dieu qui a permis cette visite et remerciant également les personnes qui y ont travaillé avec dévouement.Ce voyage n'a pas été seulement un retour sur le passé, mais aussi une occasion providentielle pour regarder avec espérance l'avenir.

Querelles autour du statut des Témoins de Jéhovah


Article publié le 20 Octobre 2006
Par Xavier Ternisien
Source : LE MONDE
Taille de l'article : 690 mots

Extrait : Des députés s'opposent au ministère de l'intérieur devant la commission parlementaire d'enquête. Les Témoins de Jéhovah sont-ils une religion à part entière ou doivent-ils être considérés comme une secte ? L'administration a fait son choix. Pour Didier Leschi, chef du bureau central des cultes au ministère de l'intérieur, « en l'état actuel de la jurisprudence, ils ont le droit de bénéficier du statut d'association cultuelle ». Ce statut, défini par la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l'Etat, donne droit à un certain nombre d'avantages fiscaux.

Entretien avec Janine Tavernier, ancienne présidente de l'Unadfi (de 1993 à 2001)
Janine Tavernier : "Il faut distinguer les mouvements religieux des vraies sectes"
(Le Monde, 16 novembre 2006)

Vous êtes une figure de la lutte contre les sectes. En préfaçant un livre (Sectes sur ordonnance, éditions Amorc), vous dénoncez des "dérives" dans les associations antisectes. Pourquoi ?

J'ai présidé l'Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu (Unadfi, principale association antisectes) de 1993 à 2001. Lorsque j'y suis entrée, en 1984, l'association ne s'occupait ni des croyances ni des philosophies, mais simplement des personnes. J'ai toujours eu pour principe : on laisse nos croyances au vestiaire, on s'intéresse aux faits.

Aujourd'hui, je m'inquiète lorsque j'entends la présidente de l'Unadfi, Catherine Picard, critiquer à La Réunion les "Eglises évangéliques" sans distinction.

Pourtant, on reprochait à l'Unadfi d'être une association d'inspiration catholique, par comparaison avec le Centre contre les manipulations mentales (CCMM), étiqueté plus "rationaliste". Est-ce exact ?

L'association a été fondée par des personnes d'origine catholique, mais ouvertes. J'ai souhaité qu'on aille vers davantage d'ouverture.

Petit à petit, beaucoup de francs-maçons sont entrés dans l'Unadfi, lui donnant une coloration qu'elle n'avait pas à l'origine. L'association avait été fondée par des familles touchées dans leur entourage par le phénomène sectaire. Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'elle s'est politisée.

Pourquoi avez-vous quitté la présidence de l'Unadfi ?

En 2001, je sentais qu'on s'engageait dans une chasse aux sorcières. Plusieurs dérapages ont eu lieu. On m'a reproché de mettre mes enfants dans une école Steiner, ce que, d'ailleurs, je ne regrette pas. Alain Vivien, alors président de la Mission interministérielle de lutte contre les sectes (MILS), a commencé à attaquer l'anthroposophie, qui inspire les écoles Steiner.

Pour ma part, je n'ai aucune attache philosophique, dogmatique, politique ou religieuse. Je suis libre et c'est bien ce qui dérange tout le monde ! J'ose à peine dire que je me soigne à l'homéopathie...

Comment jugez-vous l'action de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) ?

Quand Jean-Michel Roulet a pris la présidence de la Miviludes, en 2005, je lui ai fait confiance. Puis j'ai vu qu'il avait épinglé l'Amorc (Ancien et mystique ordre de la Rose-Croix) dans le rapport 2006. Ce n'est pas sérieux.

Que pensez-vous de la polémique actuelle qui oppose des parlementaires et l'administration sur le statut des Témoins de Jéhovah ?

Je me suis battue pour qu'on distingue les nouveaux mouvements religieux, comme les communautés charismatiques, et les vraies sectes. A cette époque, les choses étaient plus nettes. Aujourd'hui, on ne sait plus où l'on en est. Si des travaux sérieux avaient été entrepris, on y verrait plus clair.

En ce qui concerne les Témoins de Jéhovah, j'ai entendu beaucoup d'anciens adeptes. Le monde extérieur y est décrit comme l'enfer. C'est triste quand une fillette de 4 ans, à qui sa maîtresse demande de faire un cadeau pour la Fête des mères, refuse parce que cette fête est interdite chez elle !

L'administration estime qu'il n'y a pas de trouble à l'ordre public. Soit. Ce que je demande, c'est qu'on prenne le temps de la réflexion et qu'on évite les amalgames. J'ai toujours été contre le principe des listes de sectes.

Propos recueillis par Xavier Ternisien

The French Parliamentary Commission on the Influence of Cults and the Consequence of their Activities on the Physical and Mental Health of Minors has published its report (see full text in French in PDF) on December 19, 2006. The list of witnesses heard by the Commission – and the fact that what they said has been published as well – is a welcome departure from the practice of the original 1996 French Report on Cults, where even the names of the witnesses were kept secret. The list of witnesses is uneven (the controversial psychiatrist Jean-Marie Abgrall has been excluded, although other radical anti-cultists have testified), and – once again – academic scholars, particularly sociologists, have not been heard. On the other hand, the groups accused of being “cults” and a number of other entities have had their chance to be heard, at least through a questionnaire. Although the absence of academics confirms that there is a problem – perhaps both on the side of the governments and of the academics themselves – which is peculiar to France (other commission on “cults”, including in Germany, have heard a number of sociologists), the methodology appears to be more transparent than in the past.

There is a controversy about the number of children involved in “cults” (a word CESNUR and most academics prefer not to use, adopting rather the value-free “new religious movements”), but it all depends on how you define “cults”. Certainly Jehovah’s Witnesses are included in the Report, and that shows another difference between France and other countries (in Italy, the then Prime Minister, now Minister of Foreign Affairs, Massimo D’Alema signed a concordat with the Witnesses in 2000, which would make them one of the elite group of denominations supported by taxpayers, although the Parliament has not yet ratified the corresponding treaty). Many comments of the new French Report, particularly about “wild” therapeutic groups which operate out of the normal controls of “official” psychotherapy, make sense. And certainly the Report is right that no mistreatment of children should be tolerated under the pretext of religious liberty. Others seem to be heavily influenced by the anti-cult organizations.

In this report, however, the problem goes beyond the definition of “cult” and concerns education in general. Although their case is discussed quite shortly, and their reply is also mentioned, the inclusion of one branch of the Plymouth Brethren (the so called “Brethren IV” or Raven-Taylor Brethren) has raised eyebrows among Italian Evangelicals. In fact, they note that although the Brethren IV are more exclusivist than other groups (and indeed other Exclusive Brethren), what the report seems to call into question (the refusal of television, radio, non-Brethren Web sites, and other forms of entertainment – but not sport –, home schooling and the “teaching of doctrines contrary to official science, e.g. contrary to evolutionism”) is common to dozen of Evangelical Fundamentalist groups throughout Europe. Perhaps it is only because there is an active association of ex-member and “victims” of them in France (called AVIFE) that Brethren IV have been targeted while many similar groups have escaped.

Here, precisely, lies the problem. We do agree that the State has the right to impose a minimal level of schooling and proficiency in the major fields of education (including history and science), and to control that such minimum level is achieved by all private schools. However, should this control extend to the values taught? The question of teaching creationism rather than evolutionism is of course a controversial one throughout the world, including in the United States. In Europe, however, forbidding teaching of anti-evolutionism would involve a real problem with a number of fundamentalist Muslim establishments, which have a larger enrolment than any private or correspondence school operated by “cults”, are strongly backed by Arab countries (in Italy a very controversial Muslim school has now found recognition as a foreign school certified by Egypt, and another is operated directly by the Saudi government), and certainly teach (inter alia) anti-evolutionism.

Another implication of the report is that schools should create good citizens loyal to the values of the French Constitution. This may seem obvious as a general principle, but there are a number of problems in practice. For example, while both the French and the Italian Constitution do not declare marriage as indissoluble, a Catholic school loyal to the Vatican would teach that the only “real” marriage is indissoluble and that a second marriage by a divorcee is a sin. Should the Constitutions be amended to make room for gay marriage, most Muslims, Catholics, Orthodox Jews and Evangelical Protestants – all of whom operate private schools in many European countries – will surely teach that this Constitutional provision is an abomination. Should the State revoke their licenses to such private schools?

Nobody seems to have a clear-cut solution for such problems. Speaking from personal experience (I was asked to moderate and introduce the open session of the Milan City Council commission on that issue), even when a private Muslim school (such as the one operating in Via Quaranta in Milan) has teachers glorifying Hamas and the Hezbollah in the classroom, not everybody agrees that it should not be authorized to operate (the matter was settled with the majority of students transferred to a new school, which has agreed to be more sedate on politics – although not on other matters such as creationism or the veil). I personally believe that the apology of terrorism and violence should not be condoned, but this case showed that, at least occasionally, one person’s terrorist is the next person’s freedom fighter. A country where religion has a strong public influence like Italy has never really discussed the right of private Catholic, Evangelical and Orthodox Jewish schools to teach values which may contradict the laws of the land and “official science” on issues such as abortion, homosexuality, and – yes – even creationism, although after 9/11 Muslim schools have created much more controversy. France, with its politics of “active secularism”, clearly has a very different tradition. But the jury is still out on where the limit is. Hailing Osama bin Laden or Adolf Hitler in the classroom is probably forbidden everywhere, and rightly so, while hailing or deprecating figures such as Mao Tse-tung or Robespierre is probably allowed. Criticizing the Big Bang theory is allowed, but teaching that the Earth is flat probably is not. But Hamas and creationism are somewhere in the middle, and if parents send their children to a private, religious school of a particular brand probably know what to expect. If the discussion on the French Report may be moved from the business as usual of anti-cultists vs. “cult apologists” (of which everybody seems to be a bit tired) towards a larger conversation about the limits of religious liberty, of freedom of education, and of the French laïcité itself, the debate may suddenly become much more interesting – and academics will perhaps, at last, be included.

www.cesnur.org

"Que leur vie soit racontée"
Laics africains
P.Neno Contran
Louis Kalonji

Ce livre presente une série de portraits d'hommes et de femmes protagonistes d'une aventure que, presque toujours, les histoires officielles ignorent.
Ce sont des gens dont on devrait se souvenir avec admiration: humbles, cachés à tel point que meme le nom de certains d'entre eux a été à peine retenu.
Des hommes et femmes de paix, engagés pour la démocratie et le dialogue, décidés à ne pas repondre à la violence par la violence, la haine et la vengeance.
Incarnés dans leur milieu, mais porteurs de valeurs universelles, modèles d'espoir pour une humanité différence ou les petits et les humbles, c'est-à-dire la majorité des gens ne soient pas piétines. On découvre dans leur vie que la compassion et même l'espoir peuvent être présents dans les situations es plus sordides. Ce qu'on voit émerger le plus souvent, c'est la foi des gens ordinaires et non celle "des savants, la foi de ceux qui n'espèrent qu'en Dieu parce que
tout espoir et toute miséricorde humaine leur ont été enlevée.
Aucun esprit de revanche; juste raconter. "Un peuple ou une
Eglise qui ne fait pas mémoire de ses martyrs n'est pas diqne
de survivre" (Pedro Casaldaliga). Le pas qui les mène de l'oubli, souvent officiel a celui de protagonistes valables, puis à celui de héros de l'histoire, doit être franchi.
Nous sommes bien conscients des limites de ces pages Le
nombre des 'martyrs' dont elles font mémoire est très réduit
par rapport à la légion de ceux qui, dans notre continent ont
donné leur vie pour le-Royaume de Dieu et ses valeurs.
L'effort des auteurs a été de ne raconter que ce dont ils
étaient certains et de séparer ce "qu'on dit" de ce qu'on pu
vérifier en comparant des sources multiples.
Ce travail n'aurait jamais été réalisé sans le concours de tant
d amis et de leurs informations .

VATICAN - L’Eglise catholique suspend ses aides à Amnesty International après que l’organisation humanitaire ait changé sa position sur l’avortement
Cité du Vatican (Agence Fides) - L’Eglise catholique ne financera plus Amnesty International, à cause des positions prises par l’organisation pour la défense des droits de l’homme concernant l’avortement. La décision a été prise après que Amnesty ait admis l’accès à l’avortement aux femmes victimes de violences ou dont l’état de santé pouvait mettre en danger la grossesse. Le Vatican a accusé l’organisation de soutenir l’avortement, et par conséquent a annoncé vouloir retirer toutes les aides économiques qu’il offrait.
« C’était inévitable » a dit le Cardinal Renato Martino, président du Conseil pontifical Justice et paix, qui a dénoncé « les lobbies internationaux qui travaillent en faveur de l’avortement et la propagande organisée dans le cadre de ce que Jean-Paul II appelait « la culture de la mort ». Grâce à Dieu le droit à l’avortement n’est pas reconnu au niveau mondial » a-t-il ajouté. Le cardinal s’est plaint : « c’est un fait très grave qu’une organisation aussi valable qu’Amnesty International cède aux pressions des lobbies ». Widney Brown, un des dirigeants d’Amnesty International, a rappelé que chaque année 68.000 femmes meurent des conséquences d’un avortement clandestin. Brown a dit que la décision avait été prise après la campagne internationale contre la violence sur les femmes.
L’Eglise catholique considère l’avortement comme un « homicide » même dans le cas où il a lieu à la suite d’une violence physique. « Cela revient à définir l’enfant dans le ventre de sa mère comme un ennemi, comme quelque chose qui peut être détruit » a commenté le Cardinal Martino. Déjà en 1996, le Vatican avait pris une mesure semblable à l’égard de l’Unicef, le fond des Nations Unies pour l’enfance, accusé de promouvoir l’avortement.
De même l’Eglise australienne (cf Fides 31/5/2007) a récemment annoncé une réponse complète et un document après la décision d’Amnesty de soutenir la dépénalisation de l’avortement, tandis que les étudiants des écoles catholiques australiennes parlent de démissions en masse. L’œuvre de droit pontifical « Aide à l’Eglise en Détresse » a affirmé apprendre avec tristesse qu’Amnesty « avait proposé de favoriser les droits à l’avortement dans le monde entier comme sa nouvelle mission »

AFRIQUE/NIGERIA - En 2011 commencera la construction de la première centrale nucléaire nigérienne. A partir de 2017 elle produira 1.000 Mégawatt d’énergie
Lagos (Agence Fides)- En 2011 commencera la construction de la première centrale nucléaire du Nigeria. C’est ce qu’a annoncé hier, 26 juillet, le président de la Commission pour l’énergie atomique du Nigeria (NAEC), le docteur Franklin Erepamo Osaisai, qui a précisé que la Commission devrait approuver la certification du projet de la centrale d’ici 2009. On prévoit que la production d’énergie commence en 2017. Le responsable de la Commission pour l’énergie nucléaire n’a cependant pas précisé qui fournira le savoir-faire et la technologie pour la construction de l’installation.
Selon le Dr Osaisai, le président nigérien nouvellement élu, Umar Musa Yar'Adua, soutient les plans de la Commission pour l’énergie atomique de poursuivre le développement du nucléaire en trois étapes, de façon à arriver à produire 1.000 Mégawatt d’énergie d’ici 2017, et 4.000 Mégawatt d’ici 2027, par des installations atomiques.
Osaisai a cependant prévenu qu’il fallait un effort financier prolonger pour “soutenir les infrastructures de recherche et les capacités de construction pendant les dix dans de gestation” de la première centrale nucléaire. Le responsable de la Commission pour l’énergie atomique du Nigeria a précisé que pendant cette période, les exigences énergétiques nationales seront comprises entre 28.360 Mégawatt et 31.240 Mégawatt. Le Nigeria actuellement a la capacité théorique de produire 6.000 Mégawatt, dont cependant moins de 4.000 Mégawatt sont effectivement disponibles, avec des black out consécutifs un peu dans tous le pays.
Les responsables de la production électrique nigérienne prévoient de générer d’ici les 10 prochaines années entre 3.000 et 5.000 Mégawatt d’énergie électrique à travers des sources hydriques, et entre 7.000 et 9.000 Mégawatt avec des centrales thermiques, alimentées par le pétrole et le gaz. (L.M.)