Eric Elouga
Un culte solennel a conclu dimanche quatre mois de manifestations pour l'anniversaire de cette église presbytérienne.
Entre la piété que commande leur statut religieux et la joie qu'exigeait la circonstance, les fidèles de l'Eglise presbytérienne de Cameroun (Epc) Marie-Gocker de Yaoundé, ont achevé hier, lors d'un culte solennel de clôture, les manifestations marquant leur quarantième anniversaire. A l'intérieur du temple principal situé près de la Beac à Elig-Essono, trois tentes montées et deux bâtiments de culte adjacents, ont accueilli plus de 1500 chrétiens, venus assister à cette cérémonie de clôture en trois temps. D'abord un office religieux en plusieurs articulations et ponctué des interventions de nombreux théologiens. Ensuite une procession d'offrandes de fidèles, en vue de la constitution d'un fonds pour l'élargissement du temple. Et enfin, le partage des chrétiens autour du buffet fraternel préparé pour la circonstance.
Alors que le service protocolaire s'activait à l'extérieur, afin justement d'apprêter ce repas de fin, l'ancien d'Eglise et président du comité d'organisation, Jean Auguste Ngan, revient sur le film des quatre mois d'activités qui constituent l'ossature de la célébration de ce quarantenaire. Premier temps fort, un culte inaugural organisé le 27 février de cette année, en commémoration de la date d'installation de la paroisse Marie-Gocker, le 28 février 1965. Les autres activités qui constituaient la deuxième articulation de la célébration, étaient essentiellement composées d'exposés, de tables-rondes et d'ateliers, organisés lors de la dernière semaine de chaque mois. En rapport avec le thème choisi pour ce quarantenaire, " Renforcement de l'unité des Chrétiens ", l'apprentissage de l'adoration de Dieu et des bases de la mission de l'Eglise, le rôle de la femme/mère au sein du ministère paroissial ou encore la formation pratique des responsables de l'Eglise, ont été au centre de ces travaux. De nombreuses descentes sur le terrain ont été réalisées par les associations et comités de Marie-Gocker, avec notamment des évangélisations dans les quartiers Ngousso et Nkolondom où des églises viennent d'être implantées, ainsi qu'une remise de dons des femmes de la paroisse, à l'orphelinat de Nkomo.
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Des journées portes ouvertes ont aussi été organisées pour montrer qu'au-delà de l'idée répandue selon laquelle Marie-Gocker est une Eglise d'élites, il ne s'agit que d'une paroisse comme les autres.
Après quatre mois fastes et instructifs, les fidèles de Marie-Gocker n'ont pas conclu leurs manifestations sans jeter un regard prospectif sur l'avenir et le développement de leur temple. C'est ainsi que dans l'optique d'un agrandissement prochain avec les constructions d'aires de sport et de foyers, une quête spéciale a été ouverte.
«Il Mondo non sarà mai abbastanza vasto, né l’Umanità abbastanza forte per essere degni di Colui che li ha creati e vi si è incarnato»
(P. Teilhard de Chardin, La vision du passé, in “Inno dell’universo”, Queriniana, Brescia 1995, p. 76)>>